- Juste une information de taille me semble t il.
Vendredi avant de partir du l’hôpital, la direction a du fermer des lits par manque d’infirmiers à l’hôpital de Firminy.
C’est la même chose au CHU… et un peu partout en France. Ce qui signifie concrètement que tous les patients ne pourront pas être pris en charge correctement et qu’il y aura des morts dans les jours et les mois à venir. Une période de canicule cet été par exemple pourrait entrainer un effondrement du système hospitalier.
Le problème ne vient pas du covid mais de la diminution drastique des budgets des hôpitaux depuis 30 ans. En 2019, les députés du gouvernement Macron ont voté une réduction de 5 milliards d’euros pour la sécurité sociale dont 1 milliard pour les hôpitaux
Ce budget a été voté par Brigitte Bourguignon, nouvelle ministre de la santé alors qu’elle été députée à l’époque.
Les directeurs sous contrainte budgétaire ont réduit peu à peu le volant de sécurité de personnel en allait vers un remplissage des lits optimisé. Les soignants sont à bout, car ils sont toujours à effectif réduit en permanence.
Ce sous effectif chronique rend le travail difficile et entraine arrêts maladie sur arrêts maladie.
C’est une spirale sans fin que l’on n’arrive plus à stopper.
On en est donc à un point où il n’y a plus d’autres choix que de fermer des lits
La semaine dernière, nous avons reçu un mail en annonçant qu’il allait titulariser des agents et qu’il faciliterait l’accès aux temps partiels.
Ils tentent d’endiguer la chute des effectifs mais nous n’oublierons pas qu’avant, il fallait 10 ans pour obtenir la titularisation
Il y a également une incompréhension des hospitaliers quand des soignants qui ont le covid peuvent travailler et ceux qui n’ont pas le covid mais qui ne sont pas vaccinés ne peuvent plus exercer. Où est la logique ?
Cela concerne entre 12 000 et 16000 soignants, mais n’est il pas urgent de leur donner la possibilité de réintégrer l’hôpital vu les problématiques de recrutement ?
Je vous suggère de regarder cette vidéo qui reflète bien de ce qui se passe dans les hôpitaux. J’en ai beaucoup parlé au marché de Firminy et au marché Chambon.
Beaucoup d’écoute et d’inquiétude à ce sujet. Les gens avec qui je discute sur les marchés parle aussi de leur difficulté qu’il rencontre à trouver un généraliste, un ophtalmologiste, un dentiste.
Vivement que la NUPES soit au pouvoir - Bernadette Grando
- URGENCES : « ON VA AVOIR DES MORTS, ET ON LE SAIT »https://www.youtube.com/watch?v=Eb6h_UikLlQ